Isère
d’après les recherches de Catherine Le Guellec.
Ce bateau s’appelait l’Isère , construit à Lorient en 1863 : coque métallique, machine à vapeur doublée d’un gréement à voile de type 3 mâts, propulsion à hélice.
Il partît de Rouen en 1885 chargé de 210 caisses de bois contenant 80 tonnes de cuivre qui avaient été façonnées par Bartholdi.
Une grosse tempête surgit pendant la traversée mais le navire résista et la Liberté 🗽 fut sauvée.
Ce navire servit pendant 20 ans ensuite et jusqu’à la Deuxième Guerre Mondiale ; il fut sabordé par les Allemands et coulé en 1945 pendant l’occupation de la « Poche de Lorient » qui s’étendait de l’embouchure de la Laïta à Quiberon .Lorient comptait déjà une base sous-marine allemande importante. Cette poche fut libérée le 10/05/1945 et l’épave du navire repose actuellement à Locmiquelic par 10 mètres de fond.
Où est l’Isère aujourd’hui ?
Le projet ISÈRE 1885
Faire renaître ce symbole qu’est devenu ce bateau avant-gardiste !
Il y a une personne qui a suivie avec grand intérêt notre campagne de crowdfounding sur la statue de la Liberté: c’est notre amie Annick Scott qui est membre de Bretagne Transamerica.
Annick est originaire de Gourin et habite à Nantes depuis plusieurs années pour des raisons professionnelles. Elle est en charge des relations internationales auprès du Propeller Club de Nantes-Saint-Nazaire. Elle est aussi membre de l’association France-Etats-Unis présidée par Stéphane Bonetti.
A l’initiative d’Annick, avec l’auteur du projet ISÈRE 1885, Frédéric Fonteneau, les Nantais sont venus rendre visite au maire de Gourin, David Le Solliec , à Jean François Baudet de Bretagne Transamerica mais aussi à Charles Kergaravat de Breizh Amerika. Ils nous ont présenté le projet ISÈRE 1885.
Le souhait de cette renaissance est de reconstruire un nouveau bateau sur la base technique de l’Isère 1885 qui fut une frégate à hélice et à voile… Avant-gardiste aussi, car en conformité avec les nouvelles contraintes technologiques actuelles et en adéquation avec COP21 (l’accord international des pays qui ont décidé de limiter le réchauffement climatique), les auteurs du projet veulent en faire un fleuron de la technologie française mais aussi une vitrine commerciale de notre pays à l’international. Le bateau pourrait accueillir des passagers à bord pendant les traversées mais aussi des show-rooms commerciaux ou culturels avec la réalisation d’un large espace à cet effet.
La patience est de mise puisque le délai de mise en place pour voir surgir ce nouveau bateau pourrait durer des années (2024). Il mobiliserait des ingénieurs… Il faut trouver un budget de plusieurs millions d’euros également et tout serait rentabilisé par une exploitation commerciale du navire à travers le monde par des entreprises françaises et américaines tout d’abord, mais aussi européennes ou internationales. Le projet d’origine serait Franco-Américain comme historiquement celui de l’Isère qui fut construit aux chantiers navals de Lorient et qui transporta en 1885 la statue de la Liberté, cadeau des Français au peuple américain.
Pour en savoir plus…
Site web: https://www.imagine-isere.com/faire-renaitre-un-symbole/